Un long silence régna. Plus personne ne parlais et ils sentaient la fatigue qui commençait à les paralyser. Ils s'endormirent tous, sauf deux qui montaient la garde, dont Batius, plongé dans ses pensés"
Tous les fils de Tarask étaient maintenant endormis.
Batius venait de conter son histoire et il montait la garde, plongé dans ses pensées et ses souvenirs, ne se rendit pas conte que l’autre Fils de Tarask qui montait la garde avec lui, avait l’air préoccupé par d’étranges sentiments.
C’était un humain de grande taille mais de carrure plutôt moyenne, qui se faisait appeler Roger le tavernier. Il avait une quinzaine d’années de plus que Batius et parcourai le monde avec les fils de Tarask depuis bien plus longtemps. Son accoutrement et ses armes étaient pour le moins étranges. En effet il se battait avec une épée de type elfique dans une main et un bouclier de forme très étrange qui possédait un tranchant sur le coté. Il possédait quelques éléments de protections en cuir et c’était tout, il se battait dans ses habits de la vie quotidienne. C’était lui que la joyeuse troupe de fils de Tarask accompagnait car il était engagé par le baron de Nessac pour un duel de justice divine.
Soudain il apostropha Batius :
-« Dis moi fiston, ton père était réellement un spadassin à Bollene ? »
-« Oui pourquoi ? Tu as connu un spadassin à Bollene ? Ils ne sont guère nombreux… »
-« Un peu ouais… Fais voir ton bras »
Intrigué Batius remonta sa manche sortie de dessous sa cape. Sur son avant bras il y avait une magnifique rapière tatouée autour de laquelle s’enroulait un serpent.
-« tiens t’y a fait rajouté un serpent toi, le père c’était un cœur pas vrai ? »
-« Comment tu sais sa ? »
C’est alors que Roger remonta la manche de sa grande chemise, sur son avant bras la même rapière croisait avec une ancre.
-« Mais alors… » Marmonna Batius.
-« Et ouais camarade… Je suis ton grand frère ! Je me suis tiré a l’age de 16 ans t’étais a peine né faut croire. Je voulais a tout prix voir la mer, j’me suis fait embarqué comme cuistot sur le premier navire marchand venu et j’l’ai vue… Sa ! J’en ai bouffé de l’océan »
-« Ce n’est guère étonnant que je n’ai jamais entendu parler de toi alors, père ne méprisait rien de plus que les marins… Et que fait tu au milieu d’une compagnie de fils de Tarask à présent ? »
-« C’est une longue histoire, je vais sur mes 40 saisons tu sais… »
-« Sa nous tiendra éveillés pour le tour de garde ! »
(suite a venir)