Les grandes civilisations

« De toutes les civilisations que connu ce monde, celles qui accompagnèrent l’ère des hommes furent de loin les plus intéressantes. »

L’âge Eborite

Leur capitale, Ebor, fut sans doute la cité la plus puissante jamais construite depuis la création du monde. Hybrides des elfes, ce peuple, a su persévérer aussi bien dans l’art de la magie que dans l’art de la musique, du visuel, littéraire, martial… Ces connaissances permirent d’asservir des puissances redoutables à sa volonté. La soif de savoir qui s’empara petit à petit des éborites eu l’avantage de souder les différentes ethnies qui joignirent à eux.
Le joug d’Ebor s’étendît donc sur tout le continent d’Esophea, son autorité fut reconnue dans les mers du centre grâce à une flotte inégalable. Leur influence parvint jusqu’en Bascontées grâce au commerce et même certaines tribus barbares de ValTenesk reconnurent la supériorité de cette civilisation.
Bien qu’en théorie pacifiste, le peuple d’Ebor mit fin à sa « première apogée » par une guerre. En effet, ce peuple pourtant si fier fut un jour contraint au combat, faces à une race en voie de développement et avide de conquêtes : les gobelins. Ces êtres humanoïdes sévirent très rapidement dans les Bascontées, les commerces des éborites furent entravés et la sécurité des citoyens d’Ebor menacée. La guerre fut de courte durée : en un mois, la moitié des Bascontés fut reprise, les gobelins se rendirent et certaines de leurs guildes rejoignirent même les rangs des vainqueurs. Ainsi débuta la « deuxième apogée » d’Ebor, qui ne fut pas très longue : la situation économique de ce peuple se dégrada, ils se crurent abandonnés des éléments et une guerre civile éclata.
A cette époque, le gouvernement d’Ebor était divisé en trois parties :
-La chambre du Savoir : Une organisation des mages les plus puissants de l’empire.
-La chambre des Nobles : Une organisation des seigneurs les plus puissants de l’empire.
-Le Haut-conseil Eborite : Une assemblée démocratique de plusieurs membres de différentes classes sociales.
Lorsque la guerre civile éclata, une vielle organisation refit surface. L’ordre des Saïens, suivant une idéologie fondée sur une hiérarchie des races et un code moral rigoureux, s’imposa à la tête de l’empire. Ce coup d’état marqua le début du « Premier Age » Saïen, durant lequel les idées extrémistes de l’empereur Reyheirt I et d’une poignée de tyrans régirent l’immense territoire qu’avait jadis conquis Ebor.


L’âge Saïen ou « Premier Age »

L’ordre des Saïens ne fut jamais une grande menace pour l’empire, jamais, jusqu’à ce que la chambre des Nobles trahisse et ne se rallie à sa cause. Personne ne sait par quels moyens l’ordre parvint à la corrompre, mais cet événement marqua la fin du règne éborite. En très peu de temps, la noblesse dénudée d’honneur disparut et la chambre du Savoir, représentant une opposition, fut exterminée. La dernière organisation capable de face aux saïens fut le Haut-conseil d’Ebor, mais il préféra se retirer, d’aucun dit qu’il continua à agir en silence mais on n’en entendit plus parler depuis.
Durant de nombreux siècles, les Saïens dominèrent le territoire éborite, quittant Ebor pour fonder une nouvelle capitale, Sataag, sur la presque-île qui aujourd’hui porte son nom. Sous le règne extrémiste, de nombreuses races furent persécutées :
Les Nains, considérés comme démoniaques, gardent depuis ce temps une rancune envers les descendants d’Ebor.
Les elfes, considérés comme responsables des « Ages de trouble » ayant précédé « Le Premier Age », furent exterminés à l'exception d'une minorité se ralliant aux Saïens. Leur race ne battit plus de citée à la connaissance des hommes jusqu’à aujourd’hui.
Les gobelins furent en grande partie réduits en esclavage, bien qu’ils fussent le peuple qui résista le plus face aux armées saïennes.
Les peuples les plus anciens comme les Trolls furent oubliés, (des demi-trolls furent toutefois mis au point affin de renforcer les troupes du nouvel empire). Les ethnies qui parcouraient les terres saïennes perdirent petit à petit toute notion de liberté, réduits à travailler pour des causes qu’ils ignoraient.
Le règne Saïen pris fin lorsqu’il fallu trouver un successeur digne de l’Empereur Reyheirt V qui n’avait pas de descendant, ni de prétendant légitime. Son choix se tourna vers l’un de ses plus fideles serviteurs, Raz’Arken, un des derniers représentants de la race des elfes au sein des descendants d’Ebor. Aussitôt au pouvoir, après la mort de Reyheirt, Arken remplaça les haut-dignitaires saïens par des descendants de l’ancienne chambre du Savoir, et se contenta de leur laisser le pouvoir.
Petit à petit, tout revint dans l’ordre, les peuples qui foulèrent les Bascontées furent de nouveau libres, les saïens disparurent, les trois continents furent donnés aux humains, fils d’Ebor, et aux gobelins. L’Esophea vit renaitre l’ancienne Ebor qui eu cependant du mal à retrouver son éclat d’autrefois. En effet, les anciennes traditions et la connaissance, et les légendes de l’ancien monde avaient disparu avec la première Ebor et les elfes.
Les humains eurent cependant l’occasion de retrouver ces anciennes coutumes, avec la découverte du premier Ciryd…