Les légendes du cirydan
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 Mark Almanzor, Chevalier Errant

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2 participants
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Mark Almanzor

Mark Almanzor


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 03/09/2010

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MessageSujet: Mark Almanzor, Chevalier Errant   Mark Almanzor, Chevalier Errant Icon_minitimeVen 3 Sep - 23:51

L’histoire est contée par un certain Cid Hamlet Ben Ravioli, voyageur âgé au teint hâlé, qui évoque le vieux Melchior des légendes… ! Entre deux coupes de vin, de sa voix si particulière, il s’exprime en ces termes :

« Voilà comment ça a débuté…
En un village de la Fillanne de L’Est, du nom duquel je ne veux me souvenir, demeurait, il n’y a pas longtemps, un gentilhomme de ceux qui ont dames en la paillasse, toge blanche (et sèche !), roussin maigre et esprit bon coureur.
Oh, point n’était-il beau ou démesurément fort !... Il avait ce visage maigre de ceux qui travaillent trop à la fois, ou bien qui ont une inclination un peu irréfléchie pour l’absinthe. Il se plaisait à longtemps se tailler la barbe, parfois des heures durant, chaque matin que Dieu faisait, pour finalement aller se recoucher, toujours aussi mal apprêté.

Il faut savoir que cet homme-là vécut longtemps dans l’oisiveté la plus totale, sur les rentes que lui avaient léguées ses défunts parents. Ainsi ne se souciait-il que très peu des difficultés de l’existence, puisque lorsqu’il ne dormait pas, il remplissait sa vide existence par quelque lecture antique ou par des musiques de taverne improvisées par des esclaves affranchis à la peau brune…
Toutefois, bien que ce Mark Almanzor, puisque c’est ainsi qu’il se nomme, fût un fort respectable gentilhomme, son insouciance et son manque de parcimonie le menèrent jusqu’à une situation dans laquelle il n’eut plus d’autre choix que renoncer à ses terres, ses biens, et même ses ouvrages enluminés contant les prouesses des Amadis de Gaule, des Lancelot du Lac et autres Carlos du Bigbizou.
Confronté à la réalité, et surtout à la pauvreté, cet homme coutumier des culottes de soie se vit en seule possession d’un vieux roussin (pour lequel le trot était le seul rythme permis par sa maigreur et sa faiblesse), d’une chemise de coton relativement vulgaire, mais encore de moult bijoux de familles argenteries et autres bouteilles de gnôles de pays.

« Tirelipimpon on ze chihuahua !*, se dit-il après avoir réglé sa chambre dans une taverne miteuse, moi, Mark Almanzor, Seigneur de… pas grand-chose, Comte de… rien du tout, me retrouver à la rue de la sorte !... C’est inacceptable. Je dois réagir !... Que ferait Carlos à ma place ? Se laisserait-il aller jusqu’à dormir dans la fange, la vermine, les sangsues, la boue, les parasites, la crasse, la merde ? Sans doute, oui. Mais je ne suis pas Carlos ! Ce qui m’arrive est un signe des Dieux. C’est une opportunité que le sort offre à moi. Je suis l’élu ! »

C’est avec ces pensées quelque peu confuses que lui vint la ferme décision de se faire Chevalier Errant, allant au-devant des aventures les plus périlleuses pour l’intégrité de la veuve, l’orphelin et des petits chiots que l’on noie à la naissance, avec comme seul espoir d’être un jour le héros d’un quelconque récit épique.
Mark Almanzor, autoproclamé chevalier (bien qu’il n’avait encore jamais subi la cérémonie de l’adoubement… ou de la chevaliérisation… je sais jamais comment ça se dit), troqua alors toute son argenterie contre une épée bâtarde qui valait tout au mieux deux fourchettes et une cuillère. Voyant le prix excessif de l’armement, il se décida à se forger lui-même une seconde lame. Cette opération fût un succès et Mark fût tout à fait satisfait de son ouvrage. Puis il se confectionna un tabard rouge après avoir acheté des tissus le double de leur prix, et donna le reste de son argent à des clochards qui traînaient là. Ces derniers le tinrent pour fou, mais eux-mêmes ne l’étaient pas assez pour refuser l’offrande.

C’est ainsi accoutré qu’il se mit sur la première route qui sortait du village, monté sur son cheval qu’il avait baptisé Valentin.
Il ne fit que quelques kilomètres avant de tomber sur un individu solitaire et encapuchonné, qui fut salutaire à Valentin qui allait mourir de fatigue sous peu.
Dans un mouvement gracieux, Mark sortit de son fourreau l’épée qu’il s’était confectionnée, laquelle trouva le moment adéquat pour se briser en deux sans raison apparente.
Le Chevalier, faisant mine de rien, s’exprima ainsi :
« - Qui es-tu, toi l’étranger qui rôde sur ces terres, et où vas-tu ainsi masqué ?
- Je porte le nom de Yannus l’Anus, mon bon ami, et je vais où le vent me porte, à la recherche de richesses et de richesses.
- C’est une noble quête pour un roturier tel que toi. Quand à moi je suis le Chevalier d’Almanzor, et je vais par les routes tortueuses, pour protéger les veuves.
- Les veuves à la cuisse légère ?
- Les veuves. Et les orphelins.
- Arrêtez, ça devient malsain. »

Comme les deux hommes paraissaient s’entendre, Mark descendit de Valentin pour aller rechercher son morceau de lame brisée et commença de cheminer aux côtés de Yannus l’Anus.
C'est à cette heureuse compagnie que nous laisserons notre héros pour le moment.

*Une expression usuelle en ces terres reculées et perdues, mais intraductible en langue courante. On peut toutefois signaler qu’un certain Rosset, Docteur en PTRP (Patois de Terres Reculées et Perdues), nous indique que « tirelipimpon » correspondrait à une forme de défection animale et que « on the chihuahua » peut se comparer à « in ze shitcaca » qui signifie « dans la bouche ». L’interprétation est libre à chacun.
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Batius Le pleutre

Batius Le pleutre


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MessageSujet: Re: Mark Almanzor, Chevalier Errant   Mark Almanzor, Chevalier Errant Icon_minitimeSam 4 Sep - 0:04

Mais mais mais ... cet humour de merde ... ces personnages au background pourris ... mais mais, JE RECONNAIS BIEN LA UN FILS DE TARASK !
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Mark Almanzor, Chevalier Errant
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